Cambodge, Angkor Wat – L’attraction touristique

À Siem Reap (voir l’onglet “Où suis-je”), nous logeons dans un petit hôtel tout confort, à l’occasion d’une offre promotionnelle sur laquelle nous avons sauté à pied joints. Wifi de qualité, climatisation, douche et toilettes privées, piscine et tout un tas de services disponibles à la réception.

Sur le trajet, nous sympathisons avec Martial, un suisse militaire de profession, formateur secouriste. Extrèmement gentil et intelligent, nous avons le plaisir de planifier nos visites des temples ensemble. Nous sommes donc trois à débarquer le 13 Novembre à l’hôtel au petit matin, bus de nuit oblige.

 

Nous décidons de louer des vélos pour le premier jour, afin de pouvoir librement naviguer de temple en temple. L’hôtel nous propose une offre facile (pas besoin de chercher en ville, assurance de qualité et possibilité d’un SAV directement à la réception) que nous acceptons : 3$ par jour par vélo. Rapidement, les choses se compliquent : les vélos datent de 1930 environ, et les selles/freins/lumières inexistantes aussi. Les antivols sont archaïques, les pneus finalement pas si bien gonflés que ça… et dans le cas de Quentin, une selle sur laquelle on ne peut juste pas s’assoir.

Mais il est un peu tard pour faire demi-tour (8km trop tard pour être précis), et nous fonçons jusqu’au Ticket Office, achetons un pass “3 jours” [72$ / personne, littéralement notre plus grande dépense au Cambodge] et entamons notre périple à l’intérieur de la zone des temples. Les visites peuvent suivre deux circuits (un court et un long) et se font traditionnellement dans le sens des aiguilles d’une montre. Pour éviter les touristes, nous décidons donc de faire le long circuit (moins populaire), et à l’envers ! (Bonne idée dans l’âme, sauf les 17 km sur les vélos de 1930 dit Alice)

 

Note historique : Tous ces bâtiments ont été construits par l’Empire Khmer, il y a plus de mille ans (date variable selon le temple, évidemment). En tout, il a été estimé que 300 000 ouvriers et 6 000 éléphants ont participé à leur construction. Depuis des siècles, cependant, la jungle a repris possession des lieux, et il ne reste aujourd’hui que les principaux bâtiments, les plus imposants ou les plus solides d’entre tous. Cocoricooo, la redécouverte de ces sites est attribuée à Henri Mouhot, géographe français en 1860.

Quelques photos du jour 1 :

Angkor Wat, Bantei Kdei
Angkor Wat, Ta Som
Angkor Wat, Ta Som
Angkor Wat, Srah Srang
Angkor Wat, Kravan Temple
Angkor Wat, Kravan Temple
Angkor Wat, East Mebon
Angkor Wat, East Mebon
Angkor Wat, East Mebon
Angkor Wat, East Mebon
Angkor Wat, Bantei Kdei
Angkor Wat, Bantei Kdei

Les temples sont impressionnants de hauteur. Sous un soleil de plomb, les pierres et briques brûlantes nous laissent observer quelques gravures de différentes divinités. Nous sommes vite harcelés par les vendeurs à la sauvette : des échoppes sont positionnées devant chaque temple, vendant des T Shirts, des souvenirs en plastique ou en bois, et de quoi boire et manger. Des tuktuks s’arrêtent tout au long du trajet pour nous proposer leurs services (On leur demande poliment où ils pensent mettre nos vélos ?). Nous avons évité les touristes, c’est déjà ça !

Aux alentours de 16h, nous décidons de retourner à l’hôtel, cédant à l’appel de la piscine… et dans le cas de Quentin, cédant aux cris de détresse de son postérieur malmené. La nuit tombant brusquement à 17h30, nous ne voulons pas être à la merci du (non)-respect du code de la route par les conducteurs de bus cambodgiens, dans le noir des rues non éclairées et sans lumières sur nos vélos !

Nous revenons alors dans la circulation “normale”, et passons une demi-heure pénible à zigzaguer entre tuktuks fous, 4×4 imposants et motos de toutes les formes. Décision unanime de ne pas reprendre de vélos pour le lendemain (et/ou surtout pas à notre hôtel), et de louer les services d’un tuktuk à la journée.

 

Bilan du jour 1 :

Les temples étaient impressionnants mais un peu trop “ruines” à notre goût. Le vélo était une expérience… douloureuse. D’autant que nous avons croisé des VTTistes qui avaient loué leurs montures à la pointe de la technologie pour 2$… Le réceptionniste de l’hôtel a passé un sale quart d’heure quand Alice l’a trouvé en fin de journée. Disons juste qu’ après qu’Alice lui ai hurlé sa détresse à la suite de quelques échanges cordiaux, l’hôtel a décidé de ne pas faire payer Alice notre groupe. Passons vite au jour 2, où nous tentons la mythique photo d’Angkor Wat au lever du soleil !

 

Quelques photos du jour 2 :

Angkor Wat, Q&A
Angkor Wat, cour intérieure
Angkor Wat, enceinte intérieure
Angkor Wat, avec un peu de soleil
Angkor Wat, BakSei Chamkrong
Angkor Wat, Baphuong
Angkor Wat, Bayon
Angkor Wat, Bayon
Angkor Wat, Bayon (ou la cité des singes)
Angkor Wat, au lever du soleil
Angkor Wat, Ta Prohm
Angkor Wat, Ta Prohm

Levé rude à 4h30. Nous n’avons pas à faire la queue au ticket office, puisque nous avons déjà nos tickets ! Cet avantage concurrentiel ne nous permet cependant pas d’arriver avant les plus fous des photographes, et nous les rejoignons devant le bassin Tonlé Sap à la lumière des lampes torches. Petit à petit, la foule arrive et Quentin sert de bouclier à Alice et Martial pour qu’ils puissent positionner leurs appareils photo au mieux. Le soleil arrive… mais reste bien caché derrière une bande de nuages ! Déception pour nos deux photographes qui prennent quand même quelques jolies photos.

Notre chauffeur est adorable, et nous pouvons personnaliser notre circuit. Angkor Wat s’avère être le temple le mieux conservé, avec des sculptures magnifiques, mais notre préféré est Bayom, gigantesque ville de pierre blanche, aux 54 tours, chacune décorée de quatre visages de Bouddha. Elle est rapidement surnommée la Cité des Singes, en référence à l’esthétique du film Disney “le livre de la jungle”, et aussi parce qu’y vivent véritablement de nombreux singes. Un malheureux touriste Chinois en fait d’ailleurs les frais et se fait voler son sac, puis ses gâteaux

 

Au final, nous recommandons pour les futurs visiteurs d’Angkor Wat de ne prendre qu’un ticket “1 day”, à acheter le jour d’avant après 17h, et de se lever tôt pour faire une grosse journée en tuktuk. C’est moins pénible (et aléatoire) que les vélos, et on est protégé du soleil !

Nous finissons notre séjour à Siem Reap par une journée “tranquille pépére” à la piscine. Martial part de son côté pour le Vietnam, tandis que nous nous préparons à passer la frontière Cambodge-Thaïlande en bus. Direction Bangkok pour y retrouver Oriane, et ensuite aller voir les lanternes volantes de Chiang Mai !

2 commentaires sur « Cambodge, Angkor Wat – L’attraction touristique »

  1. Très intéressant…! Infos très utiles pour ceux et celles qui veulent voir les temples et très belles photos pour celles et ceux qui n’ont pas la possibilité d’y aller. Moi, ce que je préfère, contrairement à vous, ce sont les constructions en ruine prises dans la végétation comme cet arbre qui enserre de ses griffes ce qui a dû être une porte monumentale…

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    1. Tout à fait ! Et tu as vu le Bouddha encastré dans les racines ? C’est presque magique quand on pense aux centaines d’années nécessaires pour en arriver là ! ça fait vraiment réfléchir sur nos contructions à nous sur le long terme…

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